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Aug 22, 2023

Relation racine canine/os cortical (CRCR) et mouvement dentaire orthodontique

Rapports scientifiques volume 12, Numéro d'article : 10714 (2022) Citer cet article

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Cette étude observationnelle évalue en trois dimensions la relation entre la racine de la canine maxillaire et la plaque osseuse corticale labiale sus-jacente lors de la rétraction canine orthodontique. Quatre-vingt-quatre canines maxillaires bilatérales chez 42 patients ont été rétractées dans l'espace d'extraction des premières prémolaires, à l'aide d'un ressort de rétraction orthodontique NiTi conventionnel délivrant 150 g. L'évaluation tridimensionnelle de l'extrémité de la cuspide, de l'apex de la racine et de l'os cortical sus-jacent a été réalisée sur la base de la classification de la relation racine/os cortical (CRCR) avant et après la rétraction canine. 168 observations des canines avant et après rétraction ont montré un mouvement distal moyen de la pointe de la cuspide canine de 3,78 (± 2,05) mm, tandis que l'apex de la racine canine était presque stationnaire. À peine 5,4 % des racines et apex radiculaires canins ont persisté dans l’os médullaire lors de la rétraction, tandis que 16,1 % ont été en contact avec l’os cortical sus-jacent. Une fenestration de l'os cortical sus-jacent par les racines canines ou les apex des racines s'est produite dans 78,6 % de l'échantillon. L'intimité non embellie entre la racine et l'apex de la canine avec l'os cortical épais et dense sus-jacent pourrait avoir un effet décélérant sur la rétraction canine maxillaire. La plaque osseuse naturelle vestibulaire à la racine canine maxillaire ne s'est pas cédée ni ne s'est agrandie en raison de la rétraction canine, mais a par ailleurs mis en échec la mise en œuvre biomécanique orthodontique actuelle.

Le mouvement dentaire orthodontique (OTM) résulte d’une force appliquée sur les dents, qui entraîne une réponse cellulaire suivie d’une modélisation du boîtier parodontal des dents, et donc du mouvement des dents1,2,3. La réponse de l'os alvéolaire au mouvement dentaire orthodontique (OTM) se déroule sans incident, à condition que l'OTM s'ensuive dans les limites sûres du boîtier alvéolaire. Au contraire, toute violation des limites de l’os alvéolaire due à un OTM indûment se heurte à un os cortical acellulaire tenace. Cet os cortical dense ne cède ni ne s'agrandit pour maintenir une protection pour les racines en mouvement, avec pour conséquence des effets délétères sur le parodonte4,5,6,7,8,9.

La relation mutuelle et le soutien entre les dents et l'os alvéolaire ont montré que le déplacement des dents dans l'os alvéolaire entraîne une augmentation de l'épaisseur de l'os alvéolaire10,11,12. En revanche, déplacer les dents hors des limites de l’os alvéolaire du logement entraîne des séquelles indésirables4,6,10,13,14,15,16,17,18,19,20,21,22. Ces séquelles iatrogènes sont les manifestations cliniques d'une détérioration du parodonte. Ces manifestations se traduisent par une récession gingivale23,24,25,26 et une déhiscence de l'os cortical labial postérieur due à une expansion excessive des dents supérieures postérieures17,27,28,29,30,31,32,33. Le même schéma de rupture et de déhiscence de la plaque alvéolaire de l'os vestibulaire aux incisives est incontestable après une bascule vestibulaire sévère des incisives inférieures ou une bascule incontrôlée des incisives supérieures14,17,18,19,20. En plus de l’effet le plus délétère ; résorption radiculaire externe18,36,37. De plus, il a été rapporté dans un échantillon non traité que le manque d'harmonie entre l'épaisseur de l'os alvéolaire et la dimension bucco-linguale ou la position des dents, se traduit par une déhiscence, une fenestration et une potentielle récession gingivale à long terme6,7,8. ,9,16,29,34,35,38,39. Bien que cette évidence semble logique, elle est alarmante.

Depuis des décennies, il existe une croyance non documentée selon laquelle la voie de rétraction canine se produit dans l’enveloppe osseuse alvéolaire parallèlement à l’os cortical sus-jacent sans aucune violation de l’os cortical épais et dense qui le recouvre. En conséquence, toute tentative visant à étudier l’effet de la rétraction canine sur l’os cortical sus-jacent aurait pu paraître illogique. En revanche, la forte tendance à bascule distale de la canine lors de la rétraction a toujours été provoquante40,41,42. Ces contradictions; croyances et preuves, ont incité à enquêter sur les canines rétractées à l'aide de la mécanique conventionnelle, avec un accent particulier sur la relation entre la racine et l'apex de la racine canine et l'os cortical sus-jacent dans une nature tridimensionnelle. Cette relation est introduite dans une nouvelle classification intitulée ; Classification de la relation racine/os cortical (CRCR). Par conséquent, le but de cette étude observationnelle était d’étudier et de classer la relation entre la racine canine et la plaque osseuse corticale labiale lors de la rétraction canine maxillaire en utilisant la mécanique orthodontique conventionnelle.

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